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Anaïs Nin au miroir

© Christophe Raynaud de Lage

Texte AGNÈS DESARTHE
Librement inspiré de "L’intemporalité perdue et autres nouvelles"
et des journaux d’ANAÏS NIN
Mise en scène ÉLISE VIGIER

Comment raconter le désir – désir sexuel, appétit pour la vie, l’art… – d’une femme mariée, apprentie écrivaine au début du siècle dernier ? C’est à ce projet qu’Anaïs Nin s’est attelée, entre 1929 et 1931, dans les seize nouvelles inédites de son recueil "L’Intemporalité perdue" . On y croise une jeune femme qui, parée comme pour un grand voyage, largue les amarres d’un bateau attaché à un arbre au fond d’un jardin, une femme qui veut des roses rouges et des hommes, tour à tour artistes, maris ennuyeux, russe suicidaire… et bien d’autres personnages hantés par la dualité entre l’être et le paraître.

Dans « Anaïs Nin au miroir », Elise Vigier rend hommage à l’écrivaine franco-américaine en proposant une plongée impressionniste à la croisée de ses nouvelles et de son existence.
Une troupe de comédien.ne.s répète un cabaret autour de la figure de l’auteure. À force de la convoquer, celle-ci finit par surgir, fantomatique, par hanter leurs mots et, à travers ses nouvelles fantastiques, par s’incarner en chacun d’eux...

Associée à l’écrivaine Agnès Desarthe (également traductrice de "L’intemporalité perdue et autres nouvelles") la metteuse en scène propose un texte original dont le motif principal est un éloge à l’art, point d’appui pour s’inventer voire modifier son propre destin.

Présentation

Nous sommes dans un théâtre, ou peut-être est-ce une loge. Une troupe répète des scènes extraites des nouvelles fantastiques d’Anaïs Nin, cette écrivaine qui fut l’une des femmes de lettres les plus libres, les plus singulières, les plus anticonformistes du XXe siècle. Dans ce nouveau Cabaret du Néant, tout est possible. Grâce au travail d’improvisation des acteur·rice·s, la pièce, en forme de mise en abyme, entrelace théâtre, cinéma, cabaret et numéros d’illusionnisme pour rendre compte de la dimension kaléidoscopique de cette artiste à bien des égards insaisissable. On chante, on danse et on se métamorphose. Les figures surgissent du passé et les désirs, aussitôt conçus, sont exaucés. Dans cette mise en scène onirique, presque surnaturelle, tout est prétexte à parler d’art. Pour redonner vie à cet esprit libertin et libertaire, Agnès Desarthe manie une langue sensuelle dont la poésie est inscrite à même la peau. Une invitation à se laisser glisser au fil de l’eau, à défier la pesanteur et à ressentir avec cette troupe d’artistes la puissante énergie de la créativité et de l’appétit de vivre.

Distribution

Texte Agnès Desarthe Librement inspiré de "L’intemporalité perdue et autres nouvelles" et des journaux d’Anaïs Nin
Mise en scène Elise Vigier
Avec Ludmilla Dabo , William Edimo , Nicolas Giret Famin, Louise Hakim, Dea Liane, Makita Samba , Nantené Traoré, Elise Vigier et le musicien Marc Sens

Assistanat à la mise en scène Nanténé Traoré Stagiaire Flavien Beaudron Scénographie Camille Vallat et Camille Faure Films Nicolas Mesdom Lumières Bruno Marsol Costumes Laure Mahéo Maquillage - Perruques Cécile Kretschmar Musiques Manusound & Marc Sens Régie vidéo Romain Tanguy Régie son Manu Léonard Régie générale Camille Faure Régie plateau Camille Faure et Naoual el Fannane

Réalisation costumes Antoinette Magny les Ateliers de la Comédie de Caen Couture Yolaine Guais et Julie Duclutrasse Habillage Marion Régnier et renfort tournage Rosalie Audouard Chorégraphies Louise Hakim
Effets magiques Philippe Beau en collaboration avec Hugues Protat

À l’image : à l’image Marc Bertin (le Père), Marie Cariès (la Mère), Hannarick Dabo (la mère de Ludmilla), Ôma Desarthe (Anaïs ado), Mia Saldanha (Anaïs enfant) Marcial Di Fonzo Bo, Luis Saldanha, Wandrille Sauvage, Philippe Sicot, Steven Tulmets, Flavien Beaudron, Stephen Bouteiller (les soldats) Claude Thomas, Patrick Demiere, Gérard Lange (les hommes du bal) et les musiciens Louison Audouard, Appolinaire Bertrand-Martembault, Julio De Siqueira, Johan Godard, Léo Zerbib
Chargé.e.s de production Lison Bellanger, Cécile Cora et Sullivan Arthuis (films)

Production

Production déléguée Les Lucioles
Coproduction La Comédie de Caen CDN de Normandie
Théâtre Dijon Bourgogne CDN, Festival d’Avignon, La Passerelle SN de Saint-Brieuc, Comédie de Colmar CDN
Avec le soutien La Chartreuse - Villeneuve lez Avignon Centre national des écritures du spectacle
Avec la participation du Jeune Théâtre National
Avec le soutien de la SPEDIDAM
Accueil en co-réalisation au Théâtre de la Tempête à Paris avec le soutien financier de Spectacle vivant en Bretagne et de la ville de Paris
Construction décors et confection costumes Ateliers de la Comédie de Caen Centre dramatique national de Normandie
Résidences Comédie de Caen, Centre dramatique national de Normandie, La Chartreuse-CNES de Villeneuve lez Avignon

Extraits de presse

CRITIQUETHEATRECLAU.COM par Claudine Arrazat 14 novembre 2022
(…) Ludmilla Dabo, William Edimo, Nicolas Giret-Famin Louise Hakim, Makita Samba, Nanténé Traoré, Élise Vigier seront tour à tour Anaïs Nin, tous dansent, chantent, énoncent ses textes et font revivre Anaïs Nin avec grand brio. C’est dynamique, réjouissant et enchanteur.

HOTELLO par Véronique Hot / 11 juillet 2022
(…) Ce portrait tend le miroir du passé au présent – le nôtre-, d’un trouble à l’autre, de Cuba à l’Europe. Et William Edimo, Nicolas Giret-Famin, Louise Hakim, Makita Samba, Nanténé Traoré forment une troupe de saltimbanques des plus réjouissantes – danse, déclamation et retour à soi.

SUR LES PLANCHES - Par Laurent Schteiner – 19 juillet 2022
(…) Ces scènes introspectives couplées, à une musique multiple et dissonante, créent un ensemble esthétique d’une réalité intime et d’une grande intensité. Soulignons le travail colossal de mise en scène d’Elise Vigier qui sous-tend une passion pour Anaïs Nin et la remarquable interprétation des comédiens qui valorisent ce spectacle comme jamais.

TÉLÉRAMA 14 juillet 2022
Tous semblent emportés par la lumineuse Ludmilla Dabo. Son interprétation chantée d’un des poèmes ultra-érotiques signé par Nin est d’une grâce absolue.
L’artisanat théâtral est souvent efficace et la magie prend à plusieurs reprises.

THÉÂTRE DU BLOGpar Mireille Davidovici – 18 juillet 2022
Le charme de cette élégante mise en scène opère….

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