NAJA 21 - le 13 juillet 2025 par Véronique Giraud
(…) La joie d’être vivantes. Les deux femmes ont en commun une exceptionnelle énergie, celle nécessaire pour devenir la meilleure, celle indispensable pour supporter les aléas de la maladie. L’entrainement physique et mental pour l’une, le suivi d’un « protocole » pour l’autre. L’une gagne la compétition, l’autre regagne la vie. La joie et la force de la nageuse, magnifiquement incarnée par Léna Bokobza-Brunet, sont contagieuses. Le désarroi d’Élise Vigier, qui joue sa propre expérience de vie, l’est aussi. Chacune est attentive à l’autre, à l’écoute de l’autre. Toutes deux partagent la joie d’être vivantes.
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LE BRUIT DU OFF - le 14 juillet 2025 par Pierre Salles
(…) Élise Vigier entre dans l’espace public et par là même intègre celui-ci dans son parcours, chacun devient le temps d’une phrase le voisin malade, celui qui attend son tour dans cette salle d’attente d’hôpital, celui espérant l’espoir d’une rémission et tentant d’évacuer l’angoisse d’un diagnostic que personne ne veut entendre. L’effet est saisissant, le public est avec elle dans cet hôpital, avec elle face à l’infirmier, avec elle dans cette solitude, face à soi-même, à la douleur et à la peur. Le miroir que se tendent ces deux femmes est avant tout celui de la résilience, même si celle-ci fait souffrir jusque dans sa chair, au plus profond de soi. Un moment terrible mais bel et bien plein d’espoir, cette force qui permet de surpasser tout mais aussi un texte profond sur la solitude que chacun ressent dans ces moments-là, qu’il se trouve dans la salle d’attente d’un hôpital ou au milieu d’une mer glacée.
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SNES FSU - le 28 juillet 2025 par Jean-Pierre Haddad
Cette plongée aux extrémités de l’effort vital est sous-titrée avec humour Portrait d’une jeune femme givrée et de fait, la pièce ne manque pas de légèreté et de drôlerie. Sur la ligne d’arrivée, c’est quand même le grand dégel, la vie l’emporte, comme disait Nietzsche « Ce qui ne me tue pas me rend plus fort. »
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LA TERRASSE - le 17 septembre 2024 par Manuel Piolat Soleymat
(...) Le personnage que la metteuse en scène incarne dévoile, sans fard, les conséquences physiques et psychologiques des traitements qu’elle a subis. Ces mots d’une précision et d’une exigence à couper le souffle font cause commune avec le témoignage de Marion Joffre, dont Léna Bokobza-Brunet s’empare avec une justesse qui se passe d’esbroufe. Tout au long du spectacle, les deux artistes se regardent, s’écoutent, se sourient, au plus près du public, dans un dispositif de représentation trifrontal. La sororité qu’elles convoquent est très touchante. En pleine complicité, les deux artistes trouvent l’équilibre d’un geste théâtral à la fois simple et risqué. C’est la vie qui gagne, ici, soutenue par des percées d’humour, des envolées de résilience. Nous, nous regardons ces deux femmes. Et nous sommes émus.
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L’OEIL D’OLIVIER - le 17 septembre 2024 par Olivier Frégaville-Gratian d’Amore
(...) Élise Vigier entrecroise les deux récits, les fait se répondre avec beaucoup de pudeur et délicatesse. Sans jamais s’apitoyer sur son sort ni sur les états d’âme de Marion Joffle, elle signe une œuvre rare, touchante, profondément humaine. Au-delà de deux intimités qui s’entrechoquent, "Nageuse de l’extrême – portrait d’une femme givrée", donne à voir deux natures, deux combattantes, l’une du quotidien, l’autre de l’extraordinaire. Deux belles leçons de vie !
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JOURNAL D’ARMELLE HÉLIOT - 25 septembre 2024 par Armelle Héliot
(...) En à peine plus d’une heure, du vrai grand théâtre, qui éclaire et émeut, fait réfléchir et comble .
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TÉLÉRAMA - 24 septembre 2024
"Nageuse de l’extrême", immersion bouleversante dans le combat de deux jeunes femmes(...)
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LE POINT - le 17 septembre 2024 par Baudouin Eschapasse
(...) Ces deux histoires se font écho par bien des aspects : elles décrivent en effet le combat de deux femmes pour garder la tête hors de l’eau, évoquent des corps-à-corps épuisants contre les éléments et décrivent finement ce miracle de l’existence : la possibilité de vivre longtemps en apnée.
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CULT.NEWS - 29 septembre 2024 par Odile Cougoule
(...) La pièce se déroule sans aspérités. On reste attentifs au récit comme en flottaison sans trop savoir vers quel horizon nous dérivons. Aucune trace de drame ne se glisse dans ces vies, on ressent juste la vérité d’une étape au cours de laquelle il ne faut pas se perdre de vue.
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MANITHEA - 17 septembre 2024
(...) La mise en parallèle de ces deux histoires apporte une profondeur unique et étonnante à leurs expériences respectives. En croisant les parcours d’une nageuse défiant l’océan et d’une patiente défiant la maladie, la pièce nous rappelle la ténacité de l’esprit humain et l’importance de la résilience face à l’adversité. Elle propose une réflexion sur la manière dont nous affrontons les défis et la joie de leur survivre et de ce sentir vivant lorsqu’on atteint l’autre rive. Une pièce intéressante et touchante.
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JE N’AI QU’UNE VIE - 18 septembre 2024 par Guillaume d’Azemar de Fabriques
(...) La justesse de Nageuse de l’Extrême, c’est d’aller au-delà des combats, au delà du cri. De montrer ce monde qui n’est accessible qu’à ceux qui sont revenus d’au-delà de leurs limites.
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