D’après le roman "Just above my head" de James Baldwin
Adaptation & mise en scène Elise Vigier
« Harlem Quartet », c’est Hall Montana qui se souvient, qui raconte et retrace la vie de sa famille, de ses amis, une communauté noire américaine vivant à Harlem dans les années 50/60.
La famille Montana élève ses deux fils : alors que Hall s’apprête à partir pour la guerre de Corée, Arthur se prend de passion pour le gospel et chante avec ses amis Crunch, Red et Peanut. Cette famille fait la connaissance de Julia, une fillette évangéliste qui prêche avec ferveur dans les églises et de Jimmy, son petit frère délaissé par ses parents. Mais un drame va se nouer qui changera à jamais le destin des personnages.
Harlem quartet est un hymne d’amour vibrant, un chant d’amour de Hall à son jeune frère, mort à l’âge de 39 ans, et à ses proches.
Et au milieu de tout cela, il y a les chants de gospel à la gloire de Dieu, le combat pour les droits civiques, la violence et le sexe.
L’écriture sensuelle de James Baldwin, rythmée par les cris poignants du gospel, nous entraîne ainsi dans un Harlem traversé par l’amour, la religion, la souffrance. Une atmosphère poétique, un grand récit sur la destinée humaine.
d’après le roman « Just above my head » de
JAMES BALDWIN
Adaptation & mise en scène
Elise Vigier
Traduction, adaptation & dramaturgie
Kevin Keiss
Interprètes
Ludmilla Dabo,
William Edimo,
Jean-Christophe Folly,
Nicolas Giret-Famin,
Makita Samba,
Nanténé Traoré
Collaboration artistique Nanténé Traoré
Images Nicolas Mesdom
Musique Manu Leonard, Marc Sens, Saul Williams
À l’image Anisia Uzeyman, Saul Williams, Ifeanyi
Costumes Laure Maheo
Habilleuse Marion Régnier, Valérie Coué
Perruques Cécile Kretschmar assistée de Judith Scotto
Décor Yves Bernard
Lumière Bruno Marsol, Manuella Mangalo
Régie générale Camille Faure, ClaireTavernier
Régie vidéo Romain Tanguy, Pierre-Jean Lebassacq
Régie son Eddy Josse, Luis de Magalhaes Saldanha
Régie plateau ChristianTirole, Olivier Costard
Production déléguée Les Lucioles - Rennes
Coproduction la Comédie de Caen - CDN de Normandie, la Maison des Arts et de la Culture - Créteil, le Théâtre National de Bretagne - Rennes
Avec l’aide de l’Institut français & la Région BRETAGNE, Face Foundation - New York, l’avant Scène - Université de Princeton
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National (Paris)
Avec le soutien de l’Adami, la Spedidam, la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon - Centre National des écritures du spectacle
Remerciements Service Culturel de l’Ambassade de France à New-York et le 104 - établissement artistique et culturel de la ville de Paris
Le décor a été construit par les ateliers de la Comédie de Caen
MEDIAPART - 13 juin 2019 - Jean-Pierre Thibaudat -
Un éblouissement. Un voyage au temps chaviré comme l’est ce roman au long cours, un grand roman nourri de mémoire, de sensualité, d’amour et d’amitié. J’assiste à un spectacle ayant atteint la plénitude de son rythme, de ses mouvements (parfait enchaînement des scènes avec un jeu simple et efficace de panneaux, scénographie Yves Bernard), belle alliance des mots et des musiques (présence précieuse sur scène des deux musiciens, Manu Léonard et Marc Sens, et compositions de Saul Williams).
LE MONDE - 22 nov 2017 - Fabienne Darge -
Il fallait être gonflé(e) pour adapter au théâtre « Harlem Quartet », le chef-d’œuvre de l’écrivain noir américain James Baldwin. La metteuse en scène Elise Vigier l’a fait, et bien lui en a pris : elle signe un spectacle très réussi, et bienvenu en ces temps où les questions raciales sont ultrasensibles (...)
LIBÉRATION - 12 nov 2017 - Jérémy Piette -
L’écriture de Baldwin prend littéralement corps avec cette adaptation où l’intensité du jeu des comédiens délivre une épaisseur toute autre : ses mots coupent à la lecture, effraient souvent. Prononcés, accentués, criés, ils provoquent une tension similaire. Toutefois, ils déclenchent aussi le rire, un relâchement curieux qui n’est pas sans intérêt (...) La langue de Baldwin, crue et clairvoyante, poétique et pointue, emplit les poumons de Hall qui lance les mots en boucle. Le comédien Jean-Christophe Folly excelle à le faire, quand il nous prend à partie, le regard en abîme, nous attire dans ses blessures et ses réflexions (...)